Un grand-père qui peut se transformer au gré de ses désirs, ça peut être formidable. Il ne suffit que de dire tout haut ce qu’on souhaite tout bas pour que le moindre caprice, la moindre lubie, la plus petite idée devienne réalité.
Devenir dinosaure, dauphin, voiture de sport, tarte aux pommes pendant un moment n’est nullement impossible au grand-père transformidable du jeune héros, qui ne quitte jamais son chapeau. Au grand plaisir de son petit-fils et de ses amis.
Un grand-père comme cela, c’est tellement extraordinaire. Tellement formidable. Si, si. Enfin, jusqu’au moment où, devenu un robot de l’espace prêt à affronter tous les monstres intergalactiques, celui-ci se trouve dans l’impossibilité de retrouver son corps et sa vie de grand-père. Malgré les efforts de tous, la consternation des autres, et les bisous qui savent d’habitude remettre les choses en place.
Mais rassurez-vous, tout rentrera dans l’ordre grâce à Lola. Je ne vous dirais pas de quelle façon.
Je vous dirai simplement que cette (més)aventure permet au jeune avant d’apprécier son grand-père à sa juste valeur et non pas parce qu’il se transforme quand son petit-fils en a envie, et que c’est là un très beau message.
Un grand-père qui nous aime est précieux, juste parce que c’est un grand-père qui nous aime. Point.
Un bel album signé Alain Serres et illustré sobrement par Hervé Blondon, auquel je n’ai trouvé qu’un seul bémol : Lola n’y est pas remerciée alors que c’est grâce à elle que tout rentre dans l’ordre.