Quand j’ai vu ce message sur l’une des remises de l’immeuble, je n’ai pas pris la peine de sortir mon crayon rouge de mon sac. Nul n’aurait été en mesure de le lire avec les corrections tant il y en avait à faire.
Et je me suis dit que je ne serais pas au chômage de sitôt!
sous ces misères
à peindre et placer
sur des cartes postales
un papillon de nuit
fait cent battements n’attend
que ton écoute
Daniel Courtemanche, Jours blancs
*choix de la lectrice d’Alexandru Ciucurencu
Quel magnifique triptyque que cette tour de Pise, une création de Marie-Anne Foucart, que m’a envoyé Anne-Marie! Je ne me lasse pas d’en examiner tous les détails!
Il faut souvent admettre la vérité de l’invraisemblable. L’invraisemblable peut quelquefois être vrai. (Émile de Girardin)
*toile de Linda Apple
Couche tes rêves
sur les dernières neiges
referme tes ailes
comme un livre triste
j’implorerai les cimes
je tendrai mes mains avides de printemps
mon chant défera ta longue errance
Justine Coux, Carnets du chêne rouge
*choix de lectrice d’Eduardo del Angel Valdes
Je ne me lasse pas des cartes d’une autre époque, invitant au voyage… Celle-ci, envoyée par Véronique, est une pure merveille, non?
l’unique espérance
rouler vers
le rêve des hautes herbes
le tracé est inscrit sur ma paume
Justine Coux, Carnets du chêne rouge
*choix de la lectrice de William Merritt Chase
Aujourd’hui encore, j’ai envie de partager l’une de mes trouvailles, dénichée lors d’une récente chasse aux cartes postales que je m’organise pour le simple plaisir de sillonner les rues de Montréal avec en tête un but.
Je ne sais rien de cet encrier ni du magnifique livre aux enluminures qui l’accompagne, sinon que la carte a été imprimée par Barcelone – et que je trouve cette carte magnifique.
Un homme instruit avec un peu d’esprit parlera toujours mieux de sa propre cause que le meilleur avocat. (Alphonse Karr)
*toile de Carmontelle
