Voilà plusieurs jours que je les surveillais de près. Et puis, elles ont finalement consenti à s’ouvrir, les cinq tulipes du parterre trop peu fleuri qui borde l’entrée de l’édifice où je travaille.
Bien entendu, je me suis empressée de les photographier.
Je sais que les tulipes ont la vie courte. Hélas.
Échanger des cartes postales grâce au Postcrossing est l’occasion de découvrir des lieux, parfois insolites, des artistes dont on ignorait l’existence, et même d’apprendre le nom des fleurs! Cette fleur blanche qui m’est arrivée des États-Unis est originaire des zones tropicales d’Amérique du Nord, d’Amérique centrale et d’Amérique du Sud et porte le nom latin de Datura inoxia.
Assurément, il y a dans le calme imperturbable de la nature quelque chose qui balaie nos angoisses et nos doutes mesquins : le spectacle du ciel bleu nuit et des constellations d’étoiles apporte à l’esprit une douce quiétude. (Jonathan Edwards)
*illustration de Jan Van Der Veken
À minuit flotte une aile
au-dessus des herbages, un rêve
sans mouvement.
Duvet et silence : l’effluve
du manque.
Une main s’endort.
Elle a trouvé la tiédeur contre un corps
imaginé. Contre
son absence même.
Jeanine Salesse, Le pont de neige
*choix de la lectrice d’Alice
L’ennui, c’est que l’on souffre plus, en fin de compte, de ce qu’on fait aux autres que de ce qu’ils vous ont fait. (Flora Groult)
*toile de Federico Zandomeneghi
Comme c’est délicieux de rentrer chez soi. On partirait rien que pour revenir. (Flora Groult)
*toile d’Alfred Stevens
La mémoire est partiale et menteuse, elle vous en raconte toujours trop ou pas assez. (Benoîte Groult)
*toile de Joseph Scheuremberg
Dans la vie, les défaites sont bien plus riches que les victoires. Elles font réfléchir, évaluer, alors que le bonheur est souvent un statu quo. (Benoîte Groult)
*toile d’Edward Percy Moran
Il y a un livre caché à l’intérieur de bien des gens et, avant même qu’il soit écrit, il les aide parfois à vivre. (Flora Groult)
*toile d’Otolia Kraszewska
Qui dit dimanche dit En vos mots! Et à l’occasion du dernier dimanche de mai, si nous prenions le train? Si nous faisions connaissance avec la passagère imaginée par l’illustrateur Andrew Davidson? C’est ce que je vous propose. De nous raconter votre rencontre avec la dame en vert. De l’imaginer de toutes pièces ou de mêler votre propre histoire à la sienne. De jouer le jeu de vous laisser inspirer par une toile.
Les résultats sont le plus souvent étonnants. Vous le constaterez en visitant les divers billets publiés dans la catégorie En vos mots.
Alors, vous montez?