Lali

4 juillet 2013

Demeure 3

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

le peu de temps qui nous reste
à lécher les songes
penche
dans la nuit des mots
avec rafales d’yeux entre les branches

la mer insuffle la peur
de parler aux rames

parfois
tes yeux sont introuvables

Georges Castera, L’encre est ma demeure

*choix de la lectrice de Taro Takizawa

Pour le réalisme, il faudra repasser

Filed under: À livres ouverts — Lali @ 19:11

Les critiques parues ici et là dans la presse avaient de quoi allécher quiconque intéressé par les premiers romans. C’est donc pleine de confiance et quasi certaine que m’attendait une écriture nouvelle, fraîche et séduisante que j’ai emprunté Les pieds nus de Marie Simon à la bibliothèque.

Et heureusement que je l’ai emprunté et non pas acheté. Le roman ne tient tout simplement pas la route. Et ce n’est pas parce qu’un roman se voulant poétique et dont le sujet est l’amour absolu que porte une femme à un marin qui a disparu en mer que ledit roman doive faire fi d’un peu de réalisme. Or, pour le réalisme, il faudra repasser. Le livre terminé, le lecteur se demandera de quoi vit la narratrice, et comment elle a pu partir le jour des funérailles en laissant tout derrière elle alors qu’il n’est un mystère pour personne toute la paperasserie que le décès d’un proche entraîne. Il ne comprendra rien non plus à la fête qu’elle organisera après une disparition de plusieurs mois ni à sa façon de se jeter dans les bras d’un autre.

Et pourtant, Marie Simon avait un joli filon au départ que celle de cet amour absolu pour un homme qui a péri en mer et à qui la narratrice s’adresse directement, dans une volonté évidente de voir clair en elle. Mais ça ne marche pas. On n’y croit pas. Ni à elle, ni à lui, ni à cette histoire qu’elle nous raconte. Ni à la vie qu’elle mène, à Biarritz, puis à Paris.

J’aurais pu abandonner la lecture des Pieds nus une vingtaine de fois. Je ne l’ai pas fait. Tant pis pour moi.

Titre pour le Défi Premier Roman

Chez Brenda

Filed under: Ailleurs,Signé Lali — Lali @ 12:02

Au milieu des cabanes réservées aux oiseaux, des sirènes en plâtre et des pots, sur la US 1, à York, dans le Maine, se trouve une boutique la boutique de fleurs Brenda’s Bloomers. Un décor qui attire le regard et qui incite à s’arrêter. Au moins le temps de prendre quelques photos!

Ce que mots vous inspirent 961

Filed under: Ce que mots vous inspirent,Couleurs et textures — Lali @ 8:00

Ce qui se bâtit dans la tempête a plus de chance de durer que ce qui se bâtit par beau temps. (Henri Troyat)

*illustration de Darja Charapova