Demeure 1
De toutes les voix qui broutent
mon poème
la tienne est la seule qui s’émerveille
d’une tache d’encre à l’horizon
Georges Castera, L’encre est ma demeure
*choix de la lectrice de Jerry Salinas
De toutes les voix qui broutent
mon poème
la tienne est la seule qui s’émerveille
d’une tache d’encre à l’horizon
Georges Castera, L’encre est ma demeure
*choix de la lectrice de Jerry Salinas
Les illustrations signées Sandrine Kao sont jolies, pleines de douceur et reconnaissables aux joues rouges de ses personnages. Mais ce n’est pas suffisant pour faire de l’album Aux peines perdues, écrit par Christelle Vallat, un album réussi. Les personnages sont pourtant attachants. Madame Henriette qui transforme les chagrins des passants qui s’arrêtent devant chez elle en mots doux est attendrissante, tout comme sa protégée, la jeune Adèle au cœur lourd.
Mais l’histoire ne tient pas debout. On ne devient pas la nouvelle maman d’une petite fille qui a perdu la sienne en criant ciseau. C’est pourtant ce qui arrive dans Aux peines perdues. Dommage. Car j’aimais bien les illustrations.
Dès que je suis entrée dans l’univers de l’illustratrice hongroise Barbara Szepesi Szücs, j’ai tout de suite souri. Puissent ses dessins avoir le même effet sur vous.
Il n’y a que les mots qui comptent, le reste n’est que bavardage. (Eugène Ionesco)
*illustration de Gilbert Bundy