Ce que mots vous inspirent 853
Chacun d’entre nous est une petite note fugitive noyée dans l’ensemble, mais essentielle par elle-même pour en compléter la beauté et la permanence. (Robert Laffont)
*toile de Bertha Wegmann
Chacun d’entre nous est une petite note fugitive noyée dans l’ensemble, mais essentielle par elle-même pour en compléter la beauté et la permanence. (Robert Laffont)
*toile de Bertha Wegmann
Quand de mon destin le jour a sombré,
Son étoile cessé d’étinceler,
Ton tendre cœur ne voulut dénombrer
Les fautes que tant surent déceler;
Ton âme, quoiqu’elle sût mon chagrin,
N’en craignit pas le partage avec moi :
Ainsi l’amour que mon esprit a peint
Ne s’est jamais découvert, hors en toi.
Lord Byron, Poèmes
*choix de la lectrice d’Henriette Browne
Les vêtements retiennent la mémoire de ceux qui les ont portés. (Philippe Claudel)
*toile de Marie Merritt
Chaque lettre a une odeur, chaque verbe, un parfum. Chaque mot diffuse dans la mémoire un lieu et ses effluves. Et le texte qui peu à peu se tisse, aux hasards conjugués de l’alphabet et de la remembrance, devient alors le fleuve merveilleux, mille fois ramifié et odorant, de notre vie rêvée, de notre vie vécue, de notre vie à venir, qui tour à tour nous emporte et nous dévoile. (Philippe Claudel)
*toile de Francesco Paolo Filosa
La nuit a fait éclore dans la ville des milliers de lumières qui scintillent et paraissent se déplacer.
On dirait des étoiles tombées à terre et qui cherchent à s’envoler de nouveau vers le ciel.
(Philippe Claudel)
*toile de Charles S. Hopkinson
Les parfums des lieux où nous avons vécu gardent à jamais dans nos mémoires leurs vives empreintes, à l’inverse des visages et des voix qui s’en vont inexorables se perdre dans des puits sombres. (Philippe Claudel)
*toile de Peter Samuelson
Nous sommes de bien petites mécaniques égarées par les infinis. (Philippe Claudel)
*toile de William E. Rochfort
Si ce que l’on montre est important, ce que l’on choisit de ne pas montrer l’est tout autant. (Philippe Claudel)
*toile de Philip Wilson Steer
Les semaines passent si vite que nous voici déjà en février. Pour l’occasion, la lectrice de Séverine Pineaux a choisi une robe des plus inusitées. À vous d’inventer une histoire à cette lectrice, à cette robe ou au deux, le temps d’une courte nouvelle ou d’un poème.
Comme le veut l’habitude, c’est dans sept jours et pas avant que seront validés tous les textes déposés sur la toile de la semaine. D’ici là, profitez-en pour vous délecter des textes concoctés par les envosmotistes à partir de celle de dimanche dernier. Plaisir garanti.
Il y a toujours, je crois, l’espoir déraisonnable de vivre dans les songes de ceux qui viendront après nous. (Philippe Claudel)
*toile de Seymour Joseph Guy