Lali

16 avril 2012

Ce que mots vous inspirent 645

Filed under: Ce que mots vous inspirent,Couleurs et textures — Lali @ 8:00

La réalité n’est qu’un point de vue. (Philip K. Dick)

*toile de Lodovico Cigoli

Grande première!

Filed under: Couleurs et textures — Lali @ 6:00

Du jamais vu! La toile du dimanche 8 avril a inspiré quatre auteurs, lesquels vivent tous dans le même pays. En effet, Adrienne, Anémone, Armando et Mme de Rénal, qui ont signé les textes qui ont été validés hier, vivent tous en Belgique. Une grande première pour En vos mots qui fêtait hier ses cinq ans.

*toile de l’artiste philippin Fidel Sarmiento

15 avril 2012

Les vers d’Antoine 3

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

Entre deux poèmes, les mots en apesanteur
durant quelques minutes sous la neige,
la réalité se dispense de métaphores.

L’univers s’affranchit du poids de la conscience
dans un grand flottement sans but.

Antoine Boisclair, Le bruissenent des possibles

*choix de la lectrice de William Quiller Orchardson

En vos mots 262

Filed under: Couleurs et textures,En vos mots — Lali @ 8:00

Pour souligner ce dimanche bien spécial puisque nous fêtons aujourd’hui les cinq ans d’En vos mots, il me fait plaisir d’accueillir parmi ma galerie de lecteurs et d’écrivains, le personnage de papier de l’artiste Jeff Nishinaka.

Puisse-t-il vous inspirer quelques lignes. Vous livrer ses secrets. Vous étonner. Nous étonner.

La suite, comme le veut cette habitude bien ancrée au pays de Lali, nous ne la connaîtrons que dans une semaine au moment de la validation en bloc de vos textes.

Au plaisir de vous lire dimanche prochain, vous qui animez les toiles et apportez au pays de Lali vos regards.

C’est grâce à vous qu’En vos mots existe depuis cinq ans.

En vos mots a cinq ans!

Filed under: États d'âme,Signé Armando,Vos traces — Lali @ 0:00

C’est en 2007 qu’a débuté l’aventure d’En vos mots, une idée qui est née parce qu’à la suite de la parution d’un texte que j’avais écrit à partir d’une toile, Armando a décidé d’écrire une toute autre histoire. S’il ne l’avait pas fait, il n’est pas dit qu’En vos mots aurait vu le jour le 15 avril 2007.

Je vous invite en ce dimanche à relire le premier numéro de cette rubrique hebdomadaire qui vous appartient. De vous promener, de relire des billets, d’en découvrir d’autres. De vous poser ici et là, comme la jolie coccinelle photographiée par le même Armando afin de ce fêter ce jalon historique des cinq ans d’En vos mots.

Merci à tous ceux qui, au fil de ces cinq ans, ont déposé quelques mots afin de faire vivre les toiles de la semaine à leur manière. Merci à Armando qui a écrit un texte chacune des 261 semaines de cette aventure. Merci à vous tous qui lisez leurs mots et qui admirez l’imagination de ces envosmotistes occasionnels ou réguliers.

Et que l’aventure continue!

14 avril 2012

Les vers d’Antoine 2

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

Silence dans la classe. La pensée, seulement, se fait entendre
avec le vent d’hiver qui siffle

à la recherche de lui-même et s’essouffle
sur la vitre séparant la vie

de la théorie. Soupirs sous la neige.
Crissement du plomb sur la page blanche.

Antoine Boisclair, Le bruissement des possibles

*choix de la lectrice de Margo Pasman

La tendresse attendra

Filed under: À livres ouverts — Lali @ 20:33

« Je m’ennuie de la magie au sud de tes sourcils », affirme le narrateur que sa blonde vient de laisser et qui doit vivre sa peine sans pour autant oublier celle qu’il aime toujours et qu’il veut reconquérir coûte que coûte, même s’il lui faut pour cela changer de vie. Et pas qu’un peu, car celui-ci, pour se prouver à lui-même qu’il peut faire autre chose qu’écrire, va mettre en veilleuse sa vie d’écrivain pour devenir rien de moins que plombier!

C’est donc dans une aventure complètement surréaliste que nous plonge Matthieu Simard avec son plus récent roman où l’humour est au rendez-vous en même temps qu’une réflexion sur les rapports amoureux. Une aventure qui peut amuser et qui a été une véritable distraction, malgré une langue parlée qui fait office de langue écrite, détail qui m’a dérangée et avec lequel il m’a fallu vivre. Ce qui a engendré soupirs en tout genre tant j’ai été agacée. Voire, très agacée. Mais bon. Il faut être de son temps et Matthieu Simard est un écrivain très prisé par mes collègues nettement plus jeunes que moi. Il faut? Enfin, je ne suis pas sûre de vouloir être de mon temps.

Tout de même, je me suis amusée, j’ai souri en lisant certaines scènes rocambolesques et j’ai beaucoup apprécié la fin. Il faudra juste que je m’habitue à cette langue si peu littéraire.

Ça bourgeonne!

Filed under: Mon Montréal,Signé Lali — Lali @ 10:23

Pour mon plus grand plaisir… Surtout qu’il s’agit du lilas de ma voisine!

13 avril 2012

Les vers d’Antoine 1

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

Le titre du premier recueil d’Antoine Boisclair, que j’ai beaucoup aimé et dont je vous ai parlé il y a peu, a tout de suite attiré la lectrice du peintre italien Anchise Picchi. Le contenu lui a tellement plu qu’elle a choisi d’offrir aux lectrices du soir Le bruissement des possibles et à vous cet extrait :

L’espace ondule sous la brise
tandis qu’une étoile morte scintille
pour me rappeler mon état d’apparence :

ce monde est l’image d’un monde
réfléchie par l’image d’autres mondes.
La nuit est un jeu de miroirs brisés à l’horizon.

L’horizon est un reflet de mon imagination,
l’imagination, un reflet de mes illusions.

Iris et Alexandre

Filed under: À livres ouverts — Lali @ 19:28

Iris a 17 ans. Elle ne possède rien sinon qu’un piano et son amour pour la musique. À ce dernier s’additionnera celui qu’elle va tout de suite éprouver pour Alexandre, de 30 ans son aîné, dans lequel elle va trouver le père absent, l’amant, l’adolescent de son âge, sa moitié.

Mais c’est sans compter sur le fait qu’Alexandre est un manipulateur pervers qui la détruira plus qu’il ne l’aimera, mais auquel elle pardonne tout en échange des miettes et des moments de bonheur intense qui effacent la méchanceté et la violence de cet homme imbu de lui-même et à qui tout est dû.

Concerto pour Alexandre, même s’il est construit comme un concerto, avec ses trois mouvements, n’est pas à proprement parler un roman sur la musique, mais un roman psychologique où il est question de passion, de folie, de harcèlement avec pour toile de fond la musique comme exutoire. Et de plus, peu crédible. Voire pas du tout.

J’avoue que j’ai été agacée par le personnage d’Iris. Et par celui d’Alexandre. Par tout le roman, en fait. Parce que l’auteure ne s’est pas donné la peine de construire une histoire qui tienne ni ne donner quelque vraisemblance à ses personnages. Ainsi, cette petite fille qui va conserver toute sa vie la professeure de piano de ses cinq ans sans jamais étudier avec de grands maîtres, et qui va même devenir une grande pianiste et jouer à la Salle Pleyer, sans pratiquer… Ainsi, la double vie d’Alexandre, ses manigances et ses secrets… Ainsi, finalement, chacun des épisodes de cette histoire dans laquelle s’englue l’auteure qui avait décidé de la forme mais qui a oublié le contenu.

Concerto pour Alexandre, pourtant publié chez Actes Sud, est un roman bâclé. À oublier.

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