Lali

Parce qu’elle avait envie de plonger dans un univers qui lui était inconnu et de découvrir des poètes qui lui étaient étrangers, la lectrice peinte par Julia Jandrisits a choisi de partager avec les lectrices du soir Les poètes de la Méditerranée, une anthologie préparée par Eglal Errera publié dans la collection Poésie de Gallimard.
Une anthologie dont elle a tiré ces vers du poète grec Titos Patrikios :

Femme

Tu as ramené ma terre.
Rouge, légère,
piétinée par tyrans et ennemis.
Tu as ramené les pluies
de l’automne marin qui lavaient
de sa poussière mon visage
et je sentais sous la chair
les mêmes vertèbres de montagnes
qui à travers les siècles
ont fait tenir la patrie debout.

Il y a quelques mois, je vous ai parlé d’une omelette hors de l’ordinaire dégustée un dimanche matin à L’Assommoir. Cette fois-ci, j’ai partagé un plateau carnivore avec mon amie Ode, laquelle a hérité d’un plat à emporter tant il y avait à manger dans cette magnifique assiette… car cachés sous la bavette, le poulet, les saucisses et l’agneau, il y avait des pommes de terre, des asperges, des carottes.

Suite quand j’aurai essayé le menu du midi… Je donne dix sur dix aux menus du matin et du soir.

Quatre ans après la fondation de La Horde Vocale, le groupe qui chante a cappella présentait son spectacle Moulins à Vian, un hommage au grand Boris. Du Vian, comme vous ne l’avez jamais entendu. Différent, mais malgré tout intact. Des chansons connues qu’on reconnait dès la première note, qui ont un nouveau souffle, un rythme plus endiablé, voire quelque chose de théâtral.

J’ai eu l’occasion d’assister à un extrait du spectacle en mars 2010. Depuis, je me suis offert ce formidable CD que vous pouvez acheter par correspondance en utilisant le bon de commande du site Web. Des heures de bonheur garanti. Pour vous le prouver, On n’est pas là pour se faire engueuler, La complainte du progrès et Le déserteur.

Les membres de La Horde Vocale participent demain à Montréacapella. Avis aux intéressés.

Au seuil d’un siècle. C’est le titre que la sculpteure Pascale Archambault a donné à cette œuvre majestueuse dont j’ai fait le tour afin de croquer tous les angles de cette scène à votre intention. Fascinant, non?

Tous les jours, elle a examiné la toile dans ses moindres détails. Afin de s’en imprégner, de révéler ses secrets, de dénouer une intrigue, ou même de se laisser porter par le fil de son imagination. Puis c’est venu. Comme ça. Au détour d’un regard. Le personnage de la toile de la semaine vient de prendre vie sous sa plume.

*toile de Lesser Ury