Les vers de Fouad 3
20 août 1985
Le fleuve gronde à son source,
Se disperse dans les vallées,
Médite dans les plaines,
Tremble près de la mer,
Et en elle, se tait.
Fouad Rifka, La cabane du soufi
*choix de la lectrice de Joseph Dawson
20 août 1985
Le fleuve gronde à son source,
Se disperse dans les vallées,
Médite dans les plaines,
Tremble près de la mer,
Et en elle, se tait.
Fouad Rifka, La cabane du soufi
*choix de la lectrice de Joseph Dawson
Si vous avez un ami eurocrate, c’est-à-dire fonctionnaire à la Commission européenne, et qu’il y travaille depuis longtemps, parlez-lui d’Arsène au Berlaymont, le premier roman de Daniel Guggenbühl, un eurocrate retraité, qui met en scène les aventures d’Arsène, un fonctionnaire européen qui perd régulièrement son chemin dans les dédales du Berlaymont, lequel abrite 3000 fonctionnaires.
Intrigues, secrets de Polichinelle ou bien gardés, trafic d’influence, liaisons amoureuses, tous les ingrédients habituels de ce genre de roman y sont, bien dosés, mais avec un petit côté vieillot : l’action se déroule en 1974.
Il n’en reste pas moins qu’on prend plaisir à lire les aventures de ceux et celles qui s’agitent dans cette fourmilière, tout en ne perdant jamais de vue qu’ils travaillent d’abord pour eux et leur propre avancement. Arsène au Berlaymont tient donc la route et vous fera découvrir un peu Bruxelles, notamment le Résidence Palace, en face du Berlaymont, où Arsène a élu domicile. Pour la petite histoire, c’est l’architecte Michel Polak qui a été chargé de sa réalisation, lequel est aussi l’architecte de l’Hôtel Le Plaza. C’est à ses fils, André et Jean Polak, qu’ont été confiés les plans de l’Atomium.
Arsène au Berlaymont ne changera pas le cours de la littérature par son écriture assez banale. Mais qui connaît ou aime Bruxelles, qui y est fonctionnaire européen ou en connaît un, appréciera.
Titre pour le Défi Premier Roman 
Mais Paris est une ville-livre, une ville écrite, une ville imprimée. Une ville-livre faite de milliers de livres. Une ville dont on pourrait dire qu’elle est le rêve d’une bibliothèque, si l’on pouvait attribuer à une bibliothèque la faculté de rêver. (Leonardo Sciascia)
*toile de Tavik Frantisek Simon