La suggestion du 28 septembre 2010
C’est parce qu’Élisabeth a laissé un commentaire au pays de Lali, j’ai pu découvrir son univers. C’est donc la visite de celui-ci que je vous suggère ainsi qu’à la lectrice du peintre Juan José Zapater y Rodriguez.
C’est parce qu’Élisabeth a laissé un commentaire au pays de Lali, j’ai pu découvrir son univers. C’est donc la visite de celui-ci que je vous suggère ainsi qu’à la lectrice du peintre Juan José Zapater y Rodriguez.
La poésie est à la vie ce qu’est le feu au bois. Elle en émane et la transforme. (Pierre Reverdy)
*toile de Lenz Geerk
Preuve en est cette « carte postale » qu’il a fait parvenir aux lecteurs et lectrices du pays de Lali. Et vous ne devinerez jamais où Armando a fait pareille trouvaille… Dans une chapelle de Sagres!
La rumeur veut qu’à la vue de cet azulejo il ait retrouvé la foi… Enfin, c’est ce que dit la rumeur!
C’est la lectrice du peintre Charles E. Waltensperger qui, la première, a parcouru le recueil de Rainer Maria Rilke qui regroupe Vergers et Quatrains valaisans. Un recueil qu’elle a aimé, beaucoup aimé, et dont elle a voulu retenir ceci :
Après une journée de vent
Après une journée de vent,
dans une paix infinie,
le soir se réconcilie
comme un docile amant.
Tout devient calme, clarté…
Mais à l’horizon s’étage,
éclairé et doré,
un beau bas-relief de nuages.
Le livre est beau, très beau. Magnifiquement illustré. Et il raconte une belle histoire : celle d’une bibliothécaire qui sauve les livres de la bibliothèque de Bassora (Irak) d’une éventuelle disparition alors que la guerre sévit. Secondée par les employés de la bibliothèque, les membres de sa famille et un voisin restaurateur, Alia Muhammad Baker a ainsi transporté 30 000 livres, dont une biographie de Mahomet datant de 1300, de la bibliothèque à chez elle et ailleurs. Une initiative dont elle peut se féliciter puisque la bibliothèque a été bombardée et toutes les richesses qu’elle contenait auraient disparu sans elle.
C’est par un article dans le NY Times que Jeanette Winter, l’auteure et illustratrice de ce très bel album a appris l’existence d’Alia Muhammad Baker et de son entreprise. Un article qui l’a si bien inspirée qu’elle a voulu faire connaître au monde entier cette bibliothécaire qui s’est rappelée la première chose que Dieu a dite à Mahomet : « Lis ».
Un livre qui plaira à tout bibliothécaire ou bibliophile. Petit ou grand.
Mais pas n’importe quel challenge, un challenge « Littérature belge » lancé par Reka. Un challenge tout à fait dans mes cordes, puisque j’ai déjà une catégorie Mes lectures belges que je nourris au gré de mes trouvailles.
Je me suis donc inscrite. Qui me suit? Tous les détails ici.
La lectrice peinte par Marguerite Zorach prendrait-elle un café pour accompagner sa lecture? Elle devrait en trouver un fort appétissant ici, ainsi que bien d’autres choses qui lui plairont au fil des pages.