Lali

Quel bijou que ce florilège intitulé Antigone de la nouille et autres perles de librairie, réunies par Jean-Loup Chiflet, grâce à la complicité de libraires, la plupart d’entre eux ayant pignon sur rue en Auvergne, qui les ont recueillies auprès de leur clientèle.

Tout libraire, tout bibliothécaire, tout bibliophile ne pourra que s’amuser de lire certaines requêtes. Et même Jules César, qui aurait écrit La guerre des goals, selon un client bien informé!

Et comme je me suis si bien amusée à parcourir une à une chacune des perles, et pour prolonger le plaisir, j’ai décidé d’offrir le livre aux lecteurs de demain afin qu’ils puissent aussi sourire, rire jaune ou dans certain cas, demeurer on ne peut plus perplexes.

Donc, à demain, pour la suite!

Une promenade ben colorée que celle préparée par Denise avant qu’elle parte en Bretagne. Vous ne trouvez pas?

Et si je suggérais au lecteur de l’artiste connu sous le nom d’Il Romanino qui semble fasciné par les livres de visiter le portfolio d’une photographe qui semble elle aussi fascinée par eux?

Avec ces roses, Lou fait son entrée « officielle » au pays de Lali puisqu’une catégorie a été créée juste pour elle. Tous mes remerciements à Lou qui a décidé de nous dire avec des roses son bonheur de visiter quotidiennement le pays de Lali et dont les photos viendront ponctuellement embellir ces pages.

Lumière sur un des livres du moment. Pas loin, la musique du jour se mêle aux chants des oiseaux. Et moi je rêve tandis que le café refroidit dans la tasse. On appelle cela un samedi matin de bonheur.

*toile de Rhoda Yanow

Des fleurs photographiées par Armando avant de partir en vacances… Puisse-t-il en trouver d’aussi belles en Algarve!

Fernanda Maria interprétant As pedras da minha rua

*choix du lecteur de Celia Castellanos

La lectrice peinte par Valentine Reyre avait ce soir rendez-vous avec le poète Éric Brogniet et son recueil La lecture infinie, regroupant des poèmes publiés pendant près de vingt ans dans divers recueils. Dont elle a extrait ceci :

L’écho

Je vais dans la poussière d’été
qu’étoile un infini soleil
Et mon amour multiplié
se fige là dans un dernier sommeil

(d’après Paul Delvaux)

Et si les grands écrivains du XIXe siècle devaient affronter les normes et les critères des éditeurs du XIXe siècle, que se passerait-il? Tel est l’objet de ce court et savoureux roman mis en scène par Mary Dollinger, « cette Anglaise qui s’obstine à écrire en français » dont j’avais tant aimé Au secours Mrs Dolloway, mais dont les livres sont introuvables au Québec parce que son éditeur n’est pas distribué chez nous.

Journal désespéré d’un écrivain raté a donc traversé l’océan grâce aux bons soins de Chantal et c’est en souriant que j’ai dévoré les péripéties de la narratrice comme celles de Victor Hugo, Gustave Flaubert et autres grands de la littérature qui, aujourd’hui, devraient appliquer à la lettre ce que Boileau a écrit : « Cent fois sur le métier remettez votre ouvrage ».

Un livre délicieux, vous dis-je.

Ce n’est pas parce qu’il est en vacances qu’Armando oublie ses bonnes habitudes. Ainsi, ce lecteur qu’il a photographié dans l’avion reliant Bruxelles à Faro. Et de plus, mon petit doigt me dit qu’il trouvera sûrement d’autres lecteurs et lectrices sur la plage…