Une rose…
Mais pas n’importe quelle rose, une rose qui sait parler… Si, si, Armando m’a assuré qu’elle lui a dit de transmettre ses vœux à maman!
Mais pas n’importe quelle rose, une rose qui sait parler… Si, si, Armando m’a assuré qu’elle lui a dit de transmettre ses vœux à maman!
Dès l’instant où vous aurez foi en vous-même, vous saurez comment vivre. [Johann Wolfgang von Goethe]
*toile de Maurice Savin
Juste une rose, mais une rose que tu as remarquée alors que nous marchions tous les trois, pour souligner ce jour. Puisse cet anniversaire et n’importe quel jour de l’année t’apporter des roses de toutes sortes!
Quand la lectrice peinte par George Goodwin Kilburne a décidé d’ouvrir La fable du monde de Jules Supervielle, ce sont presque trente ans qui se sont effacées d’un coup. Je me suis revue, jeune étudiante à l’Université de Montréal, alors que celle qui nous enseignait la linguistique en première année se servait des poèmes de celui-ci pour illustrer les nombreuses règles de grammaire par des exemples. Et je me suis souvenue de cette émotion de départ, de cette première fois. De ces premiers mots qui ont fait que j’ai tout de suite su que toujours j’aimerais Supervielle. Et toutes ces années n’ont rien changé. J’aime toujours Supervielle.
Je suis donc heureuse que la lectrice de ce soir ait choisi d’ouvrir La fable du monde et de l’offrir aux lectrices qui viendront ces prochains soirs. Heureuse aussi qu’elle ait choisi ce texte :
C’est vous quand vous êtes partie
C’est vous quand vous êtes partie,
L’air peu à peu qui se referme
Mais toujours prêt à se rouvrir
Dans sa tremblante cicatrice
Et c’est mon âme à contre-jour
Si profondément étourdie
De ce brusque manque d’amour
Qu’elle n’en trouve plus sa forme
Entre la douleur et l’oubli.
Et c’est mon cœur mal protégé
Par un peu de chair et tant d’ombre
Qui se fait au goût de la tombe
Dans ce rien de jour étouffé
Tombant des autres, goutte à goutte,
Miel secret de ce qui n’est plus
Qu’un peu de rêve révolu.
Heureux le touriste qui a tout vu avant l’arrivée des touristes. (Bernard Arcand)
*toile de Nicolae Vermont
Je crois que l’on en apprend plus sur un pays en lisant, et en particulier en lisant ses romans, qu’en le visitant. (Anthony Burgess)
*toile de Clifford Hanney
Étalement des vacances : Phénomène se reproduisant chaque été, qui tire son nom des milliers de corps de vacanciers étalés sur les plages. (Marc Escayrol)
*toile de Stephen Gibbs
Celui qui ne voyage pas ne connaît pas la valeur des hommes. (Proverbe maure)
*toile de Laurence Malherbe
Décalage horaire, mal de l’air, coup de soleil, turista, moustiques, méduses; onze mois, ce n’est pas trop pour se remettre de ses vacances. (Philippe Geluck)
*toile de Gérard Crepel