Sans même prendre le temps de retirer son chapeau, la lectrice de l’artiste Frederick Carl Frieseke s’est plongée dans Poèmes de veille de Jean Royer. Puis, elle est repartie dans la nuit après avoir choisi cet extrait :
Le visible est le futur
et le passé de l’invisible
le ruisseau qui coule
de la montagne au fleuve
la rue qui s’ouvre
sur la terrasse des adieux
ou le miroir des mots
que tu partages en silence
C’est en 2004, seize ans après sa sortie initiale, qu’on a lancé à nouveau Amorosa, le deuxième album de la Brésilienne Rosa Passos, lequel n’est pas autre chose qu’un hommage à son idole João Gilberto. Un album magnifique, vibrant, tendre, rythmé, sensuel, de la première à la dernière note, sur lequel on trouve aussi deux titres qui n’ont rien à voir avec la bossa nova tant qu’on n’a pas entendu les versions de Rosa Passos, à savoir S’Wonderful et Que reste-t-il de nos amours? Pour l’heure, c’est avec Eu sambo mesmo que je vous invite à découvrir Rosa Passos.
Denise a bel et bien trouvé du blanc pour nous prouver qu’il a neigé en Suisse, mais elle n’a pu s’empêcher d’ajouter quelques couleurs ici et là!
Rue Laval. Il avait sûrement voulu d’un seul élan gagner les nuages. Mais des branches l’ont capturé au passage. Elles avaient envie de rouge.
Et si j’invitais le lecteur peint par Maeve McCarthy à visiter un endroit hors du commun?
Dernier arrêt dans la ruelle Modigliani où aucune explication n’est donnée sur ces plaques libanaises. Même l’écureuil n’a pas su me donner des détails.
Il faut de la neige, beaucoup de neige, de plus en plus de neige!
Un bateau est prêt à prendre la mer. À moins que ce ne soit une étoile qui cherche son ciel. Ou les pages du livre qui voudraient s’envoler avec elle.
Elle sait juste son cœur qui bat, qui battra tant qu’elle le saura là, prêt à usurper la place du livre.
*sur une toile d’Irene Mischak