C’est la lectrice du peintre James Wilson Morrice, né à Montréal, mais qui vécut la majeure partie de sa vie en Europe, notamment à Paris ou il se lia d’amitié avec Henri Matisse et Paul Verlaine, qui a parcouru ce soir Poèmes de veille de Jean Royer. Un recueil duquel elle a tiré ces mots :
Blessure de l’âme
et le corps meurt
avec elle en lui
mais l’amour veille
et l’âme vit en toi
de poème réparateur
il me reste les mots tes mots
pour avancer dans la nuit
pour que demain l’infini
se pose à nouveau
et colore les pages grises
où je me suis assise
*toile de Lee Gordon Seebach, dont le blog et le site ont été supprimés, mais sur qui vous trouverez quelques notes biographiques ici
Il y a toujours, le samedi soir, alors que je suis plongée dans mes livres, à l’instar de la lectrice peinte par Mingshi Huang, ce moment où je pense déjà au lendemain. À cette heure où je validerai les commentaires sur la toile de la semaine alors qu’une autre sera prête à être accrochée. Moment de douce attente, alors que je ne sais pas si aux textes reçus d’autres s’ajouteront.
Un sourire se glisse sur mes lèvres. Il est des bonheurs difficiles à décrire. Celui-là en est un.
C’est à l’artiste Danièle M. Marin que nous devons cette lectrice pas ordinaire. Pour en savoir plus sur sa créatrice, il suffit d’aller faire un tour chez elle!
Le lecteur peint par Alberto Galvez semble avoir trouvé l’île de ses rêves, mais peut-être aimerait-il tout de même regarder cet extrait d’un film de Claude Lelouch et du coup écouter une magnifique chanson?
Denise a déniché de quoi ravir les écouteuses d’Armando. Reste à voir s’il a déjà tout ça en magasin ou pas…
Et si vous profitiez de ce samedi pour examiner à loisir la toile de la semaine afin de la raconter en vos mots, comme semble être en train de le faire l’écrivaine peinte par Patricia O’Brien? Il serait en effet dommage qu’elle reste muette, alors que je suis certaine qu’avec l’imagination des uns et des autres, elle pourrait avoir plusieurs vies.
Jour de nuages, jour de flocons, jour de ciel bleu, on ne sait jamais tout à fait lequel se profile à l’horizon quand le soleil timidement sort de sa nuit. On sait juste le bonheur de quelques mots.
*sur une toile d’Anna Sahlstén
