Une histoire qui ne tient pas debout
Les illustrations signées Sandrine Kao sont jolies, pleines de douceur et reconnaissables aux joues rouges de ses personnages. Mais ce n’est pas suffisant pour faire de l’album Aux peines perdues, écrit par Christelle Vallat, un album réussi. Les personnages sont pourtant attachants. Madame Henriette qui transforme les chagrins des passants qui s’arrêtent devant chez elle en mots doux est attendrissante, tout comme sa protégée, la jeune Adèle au cœur lourd.
Mais l’histoire ne tient pas debout. On ne devient pas la nouvelle maman d’une petite fille qui a perdu la sienne en criant ciseau. C’est pourtant ce qui arrive dans Aux peines perdues. Dommage. Car j’aimais bien les illustrations.
