Une heure chaque jour 7
Ne rien posséder que l’errance,
ses parcours obsolètes,
ses bagages allégés,
ne rien détenir que les adresses
approximatives de l’auberge du vent,
des motels de la pluie,
ne subir d’autre destin
que le halage des fleuves,
transmettre les atolls aléatoires
des amitiés apatrides,
des amours au sein des cités grotesques.
Gérard Le Gouic, Une heure chaque jour
*choix de la lectrice de Berthe Morisot