Une heure chaque jour 3
Il faut aimer la mer
comme l’amour.
Toute situation étrangère
l’absence, la mort, l’oubli,
serait vagabonde.
Il faut suivre la carte
au dix-millième de la vie,
se laisser emporter
avec la confiance à se repérer
sur les amers du silence
entre la mer et l’amour,
entre les franges de ce que
nous ne cessons de fuit
et de devenir.
Gérard Le Gouic, Une heure chaque jour
*choix de la lectrice de Delphine Cossais