Un roman pour les bibliophiles
La maison en papier de l’Argentin Carlos Maria Dominguez est un livre étonnant, même s’il véhicule cette idée que d’une manière ou d’une autre, les livres sont dangereux pour qui les aime vraiment et ne peut vivre sans les côtoyer au quotidien.
Parce qu’un professeur d’université a ouvert un paquet destiné à sa collègue heurtée mortellement par une voiture alors qu’elle lisait des poèmes d’Emily Dickinson, celui-ci contenant une édition de La ligne d’ombre de Joseph Conrad enduite de ciment, il ne pourra dormir que quand il aura expliqué la provenance de celui-ci, décidé à le remettre à son expéditeur, puisque la destinatrice est décédée. Il quittera donc Londres pour Buenos Aires, où il rencontrera d’étonnants bibliophiles. Puis il ira à la recherche d’un autre bibliophile, celui-là même qui a posté le paquet.
En dire plus ce serait brûler de bien belles pages d’écriture et éteindre la passion de ces personnages hors de commun. Et tant pis si les livres sont dangereux.
Je suis très très intriguée par ce roman, que les livres soient dangereux j’approuve j’en ai la preuve tous les jours, carte bleue en perdition, étagères proches de la déroute et bloggeuse insomniaque quel tableau , j’irai bien tenter le tout pour le tout en lisant ce livre pffft c’est noter sur ma liste looooooooooooooooooooooooooooongue
Commentaire by Dominique — 22 février 2010 @ 19:50
J’ai entendu dire, mais ce n’est peut-être qu’un ragot, que l’auteur avait interdit la lecture du livre à Monsieur Allumette. Il y a un passage qui pourrait l’allumer…
Commentaire by Fou à Lier — 23 février 2010 @ 0:19
Je suis ravie, Lali, que tu aies écrit un billet sur ce livre! J’ai depuis un certain temps déjà , ce titre inscrit dans ma liste à lire… Une ode aux livres et à ses amoureux que je vais m’empresser de mettre au-dessus de la pile à lire !Il y en a tant et tant!
Commentaire by Chantal — 23 février 2010 @ 6:04
ô que je note. Un livre pour moi,j’aime le danger!
Commentaire by Suzanne — 24 février 2010 @ 17:35