Lali

17 janvier 2016

Un dimanche fruité 1

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 0:01

FORTHOFER (Sharon)

S’il est des livres dont je ne me lasserai jamais, c’est bien ceux portant sur la langue. Je suis donc continuellement à l’affût de livres portant sur les expressions régionales et sur l’origine des expressions que nous utilisons au quotidien.

C’est donc avec bonheur que j’ai découvert au hasard d’une récente visite à la bibliothèque un livre signé Serge Meleuc intitulé T’as la pêche?, qui relate l’origine de quelques expressions comportant un nom de fruit.

Et comme j’ai décidé de lui consacrer ce dimanche, aussi bien inviter des lecteurs et des lectrices aimant les fruits, non? C’est donc à lectrice peinte par Sharon Forthofer que je propose cette première expression fruitée :

Pour une poignée de cerises : pour une valeur insignifiante
L’expression ne pas valoir une cerise, valoir très peu, a été utilisée du XIe au XIVe siècle. Comme la bouchée de pain, la poignée de cerises ne représente pas grand-chose. La petitesse du contenant (la poignée) associée à la petitesse du fruit symbolise donc à plus d’un titre la très faible valeur du bien considéré.

2 commentaires »

  1. Pour des cacahuètes, autre fruit… Et pour des prunes, c’est carrément pour rien (pourtant: miam, les prunes 🙂 )
    J’aime bien les cerises, surtout qu’on en a tout de même une poignée: la considérons-nous comme petite ou bien pleine 😉 ?
    Quant à « se disputer pour des queues de cerises », c’est se disputer pour des riens. Voilà qui minimise la valeur des queues de cerises, qui en tisanes sont efficaces pour:
    – Nettoyer le sang
    – Empêcher la formation de calculs rénaux
    – Lutter contre les rhumatismes, l’arthrite, et l’athérosclérose
    – Soulager la douleur
    – Baisser le cholestérol
    – Aider à perdre du poids
    – Aider à digérer et nettoyer le foie.
    L’expression devrait donc signifier: « se disputer un bien précieux » 🙂

    Comment by Anémone — 17 janvier 2016 @ 6:38

  2. Chez moi, on dit également : « pour des nèfles », c’est-à-dire « pour pas grand chose » et même « pour rien ». Nèfles, fruits que l’on peut trouver sauvages et qui ne se mangent que « blètes », c’est-à-dire mûres et même très mûres.

    Comment by LOU — 17 janvier 2016 @ 14:03

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