Un avant-midi dans la caverne aux trésors
Et ce soir, rêver à l’été 1997, à la visite de l’ancienne Bibliothèque nationale de France, celle de la rue de Richelieu, celle de tant de films avec ses petites lampes lampes vertes sur les tables de travail et ses étages de livres datant des siècles derniers.
Et ce soir, me souvenir de cette visite guidée pour moi toute seule, puisque les deux autres ne s’étaient pas présentées. Et repenser à combien il était bon d’avoir eu accès à tout ça, alors que c’était encore possible. D’avoir pu tenir entre mes mains des livres pour lesquels ceux qui veulent les consulter doivent faire des demandes spéciales longtemps d’avance, en incluant bien les motifs de la requête. J’ai eu de la chance. Beaucoup de chance.
C’était un rêve que je caressais depuis longtemps. Et quelle chance, le vivre a été a été à la hauteur de l’attente, ce qui n’est pas toujours le cas.
Il y a des rêves qui valent mieux demeurer des rêves: cela évite bien des maux. Mais là, je ne parle plus de livres et c’est une bien autre histoire.