Trop vite
La lectrice de Sarah Whitecotton a ouvert le livre bien trop vite. Elle est encore si imprégnée de celui qu’elle a terminé il y a une heure qu’elle n’arrivera pas à entrer dans celui-ci, qu’elle tournera les pages sans conviction, encore aux prises avec la destinée des personnages qu’elle vient de quitter à regret. J’ai envie de lui dire de fermer le livre, de relire les dernières pages de celui qu’elle vient de finir et de rêver. De ne pas tourner les pages d’un autre livre. Pas là, pas tout de suite, pas maintenant.

Un bon livre reste encore imprégné en nous quelques jours après sa lecture. La rêverie n’en est que plus douce…
Très jolie toile de Sarah Whitecotton aux teintes chaleureuses.
Commentaire by Denise — 7 juin 2008 @ 6:38