Sieste impromptue
À force d’attendre, et malgré le livre qu’il tient à la main tel un signe d’une activité cérébrale, le lecteur de Pierre Louis Le Jeune Du Mesnil s’est laissé envahir par la rêverie, laquelle a fini par le plonger dans le sommeil. Il n’est pas le seul à qui ça arrive. Moi, la première. Moi, celle qui dort par plages, et parfois le livre au bout du bras, parce que, comme lui, je me suis laissée aller à rêver.
Or, je sors toujours de ces sommeils impromptus un peu troublée, comme fautive. Pourtant, ces pauses me sont presque toujours créatives. Et qui pourraient-elles déranger? Mon lion en peluche ne me fait aucun reproche.
Qu’il est agréable de pouvoir prendre le temps de vivre.
D’avoir la liberté de se faire plaisir quand l’envie nous prend.
De savoir que notre bien-être fait le bonheur de l’Autre.
De se dire que le reproche ne fait plus partie de du quotidien.
Qu’il est agréable de simplement Aimer….
Commentaire by Jean-Marc — 10 juillet 2007 @ 5:14