Samedi complice
Il s’est levé bien avant elle. Il faisait encore noir et il a dû allumer pour lire. Or, elle est si belle quand elle dort que de temps en temps il a quitté son fauteuil pour aller la regarder. Discrètement. En s’empêchant de poser un tendre baiser sur le front ou l’épaule de peur qu’elle ne s’éveille.
Et quand elle s’est étirée, qu’il a senti qu’elle sortait de sa nuit, le lecteur de Glenn Harrington est allé à la cuisine préparer le café et il a ramassé le journal du samedi laissé sur le paillaisson par le camelot.
Et tandis qu’elle émerge tranquillement, en sirotant son café, en lisant le journal étalé sur le lit, comme elle aime tant le faire, il est retourné à son livre. Elle le rejoindra à son heure.
J’aime le quotidien et son cocooning… ils profitent de l’instant sans obligation.
Commentaire by caroline_8 — 9 juillet 2007 @ 14:41