Lali

10 septembre 2010

Rose Valland, pour l’amour de l’art

Filed under: À livres ouverts — Lali @ 20:44

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La Résistance, sujet inépuisable s’il en est, offre avec Rose Valland la résistance au musée, un volet peut-être moins connu même s’il fait la manchette en France depuis quelques années avec beaucoup moins de bruit en Amérique. Si bien que j’étais passée à côté de tous ces débats entourant les grandes collections cachées, retrouvées, volées, restituées, et que ce livre éclaire d’un jour nouveau grâce à de nombreux témoignages lus ou recueillis par l’auteure, Corinne Bouchoux.

« C’est pour l’amour de l’art que Rose Valland œuvra au péril de sa vie durant l’Occupation et quels que soient ses défauts, ses éventuelles erreurs, son caractère, elle n’a jamais recherché ni la gloire ni les honneurs », affirme l’auteure (p. 116). Il ne s’agit donc pas ici de faire de Rose Valland la plus grande résistante de la France, mais de lui redonner ses lettres de noblesse et de nous faire part de son travail remarquable, souvent oublié, même si son livre Le front de l’art (publié en 1961 et réédité en 1997) a inspiré au réalisateur John Frankenheimer son film Le train en 1964.

Pour tous ceux que le sujet intéresse et je sais qu’ils sont nombreux.

2 Comments »

  1. Ignorant tout de cette dame ton billet m’intrigue, je garde un souvenir très précis du « train » et des efforts démesurés des cheminots pour permettre aux oeuvres d’art de ne pas partir en Allemagne

    Commentaire by Dominique — 11 septembre 2010 @ 5:20

  2. Tu penses bien que le sujet me passionne!
    Merci pour ce billet qui me donne envie d’en savoir plus,
    un livre que j’achèterai à la première occasion…
    Bisous et très bon week-end

    Commentaire by Kenza — 11 septembre 2010 @ 8:02

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