Quand Florica prend son violon
Florica a emporté quelques vêtements, son ours en peluche et son violon de son ancienne vie. Il fallait fuir, et très vite. La maison était en flammes et les bombardements fusaient.
Et quand elle est arrivée ailleurs, dans ce lieu inconnu où tout le monde la regardait bizarrement, dans cde pays où l’on parlait une langue qui n’était pas la sienne, Florica se tut. Elle avait trop peur d’être jugée et rejetée, surtout que les enfants se moquent si facilement des différences des autres et que ceux de sa classe s’étaient empressés de rire de ses lunettes.
Mais Florica avait réussi à emporter avec elle son bien le plus précieux : son violon. Il lui sauva la vie, d’une certaine façon, car c’est grâce à lui qu’elle ne perdit pas tout à fait ses racines et qu’elle put les partager avec ceux qui finirent par l’accepter. La musique a des pouvoirs magiques.
Un album tout simple qui ne changera pas le cours de la littérature jeunesse, mais qu’il fait bon lire en cette période de différences, de tolérance et d’acceptation.