Pour se reposer
Il semblerait que notre ami Armando trouve les expéditions de Chantal bien épuisantes. Heureusement, elle lui a trouvé un endroit où se reposer…
Il semblerait que notre ami Armando trouve les expéditions de Chantal bien épuisantes. Heureusement, elle lui a trouvé un endroit où se reposer…
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Hormis Fontainebleau qui me fout les jetons, le reste ça va. Les promenades proposées par Chantal sont fascinantes. Dommage qu’elle et Denise n’arrêtent pas de parler tout le temps et on ne profite pas vraiment du chant des oiseaux… Mon Dieu qu’elles causent ces deux-là…
Merci de cette charmante attention. D’ailleurs, j’avais bien reconnu mon pied.
Commentaire by Har Man Dou — 13 décembre 2008 @ 1:14
Pour Har Man Dou…. un billet relevé sur le blog de Courmarine…. qui avait retenu mon attention…
Je choisis de rester seule
Je suis une solitaire…c’est une constatation, pas un chant de victoire…quoique…
Cette après midi, j’ai randonné avec un petit groupe…deux bonnes heures de marche dans la chaleur mais aussi dans un paysage magnifique…
Très vite le petit groupe s’effiloche au gré des pas et des allures de chacun…nous devenons des fourmis marchant en cadence sur les chemins de la Terre.
Les gens devant moi se font playmobiles avec leurs petits chapeaux colorés destinés à les protéger du soleil.
Derrière moi d’autres playmobiles, les plus lents, ceux qui ont décroché de la cadence dynamique des premiers du groupe.
Moi, je me situe au milieu, ni devant ni derrière…
Mais surtout, je marche seule, sans personne autour de moi pour faire causette…
C’est toujours comme ça que cela se passe…je ne cherche pas le contact quand je marche… j’ai trop besoin de me connecter avec les arbres, les ciels étrangement mouvants, les plages de soleils, les champs de blé qui ondulent toujours autant qu’au temps du petit prince, le velouté du vent qui les caresse inlassablement, le tendre éclat des coquelicots rescapés des bords de la route, les insectes qui se pressent sur mon chemin.
Quand je parle, je quitte ce monde dont j’ai grand besoin… toute centrée sur la parole de l’autre, mes sens se ferment à l’univers qui m’entoure
Je ne vois plus rien, je n’entends plus rien, je ne respire plus le ciel, ni la terre de mes chemins indispensables…
Je suis avec l’autre, simplement et complètement.
Je ne suis pas capable de faire deux choses importantes à la fois.
Alors, délibérément quand je marche, je choisis la solitude… elle me régénère.
Et tandis que j’aperçois toutes les petites taches de couleurs des plays mobils qui avancent groupés dans l’immensité des champs, j’ai dans mon cœur pour eux beaucoup de tendresse.
Mais je choisis de rester seule
Commentaire by chantal — 13 décembre 2008 @ 14:51