Lali

24 juin 2008

Poèmes du pays des pralines 6

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Elle est entrée dans Ici on parle flamand & français sans vraiment savoir ce qui l’attendait d’images et de réflexions. Ce qui l’attendait de mots contenus et de poésie pure. Et la lectrice d’Armand Guillaumin est restée là des heures. De longues heures. Avant de repartir sur la pointe des pieds en laissant pour nous un poème de Leonard Nolens.

Jalousie

La vie était futile ou grandiose.
Entre-temps je disparus
De dépit, d’extase, en tout cas
D’être dupe, je disparus.
La vie devint utile et morose.

Dehors, assise trois pas plus loin,
Tu lis un livre sur les jardins,
Tu apprends par cœur
Ce qui sera là demain,
Ni futile, ni grandiose, mais accompli.

Fleuri et puis flétri,
Fleuri sans dépit ni extase.
Rentre et lis-moi.
Lis-toi. Et lis-nous ensemble.
Et apprends-nous par cœur cette nuit.

Un commentaire »

  1. La lectrice a tourné les pages par hasard pour s’arrêter sur ce magnifique poème qu’elle nous fait partager. Ce sont des mots merveilleux.

    Commentaire by Denise — 25 juin 2008 @ 7:33

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