Poèmes du Brésil 4
Les lettres
C’était un jeune arbre à l’écorce tendre.
J’y gravai ton nom et sans plus attendre
Je m’en suis allé… Passèrent les jours,
Les mois, les années, avant mon retour.
L’arbre dans le ciel s’est tant étendu,
Emportant ton nom si haut dans l’espace
Que de lettres, hélas, je n’en vois plus trace…
Mon rêve d’amour lui-même est perdu.
Nicolau Fagundes Varela
(dans Poèmes du Brésil, choisis traduits et présentés par Bernard Lorraine)
*choix de la lectrice signée Hans Looser