Petite réflexion du samedi soir
Il n’est pas vrai que les amis de nos amis sont nos amis, même si un proverbe le dit, tout comme il est rarement vrai que nos collègues soient des amis ou nous traitent comme si nous l’étions. Je l’affirme depuis longtemps. Parfois haut et fort. Même si on pose sur moi un regard noir qui en dit long si j’ose m’exprimer ainsi devant un collègue ou l’ami d’un ami. Comme si je venais de dire une méchanceté, une horreur ou un gros mot.
Et pourtant, régulièrement, j’ai les preuves de ce que j’avance : une collègue qui s’approprie une de mes idées pour en tirer profit; une autre qui, systématiquement, n’aime rien de ce que j’aime ou que je propose; ou bien celui à qui une tâche est confiée pendant les vacances de son supérieur et qui en profite pour abuser de son rôle. Ou, finalement, l’ami d’un ami qui n’aime pas partager son ami et qui l’exprime de façon plus ou moins honnête.
C’est peut-être la raison pour laquelle j’aime tant, et de plus en plus, les têtes-à-tête avec moi-même, notamment le samedi soir, alors que nombreux sont ceux qui s’entassent dans les lieux courus de la ville autour d’un verre ou d’un repas afin de pouvoir dire du mal de leurs collègues ou des amis de leurs amis. Ceux au certain regard noir, justement.
*toile de Ramon Lombarte
tu peux aussi t’offrir un tête-à-tête avec nous, tes blogamis, qui sommes aussi des personnes réelles avec nos qualités et nos défauts, et nos petites idées sur l’amitié et la collégialité 🙂
je t’embrasse
Comment by Adrienne — 13 septembre 2015 @ 0:36
Je t’embrasse aussi, Adrienne, les blogamis sont des trésors!
Comment by Lali — 13 septembre 2015 @ 6:48
Je connaissais bien tout cela.Je suis passée par ce triste système,mais sans vouloir y adhérer,comme toi.
Tu as bien raison,on est si bien avec soit-même.
Bisous et bonne journée.
Comment by Odile — 15 septembre 2015 @ 5:41
En lointain jadis ai connu époque des vrais copains où l’on se donnait la main.
Puis celui des amis avec leur zizanies…
Moi aussi j’ai failli.
L’avais connu depuis des temps.
Là il est venu à ma porte demander aide.
Je n’ai su que faire.
Il s’est éteind dans ma main.
Un petit moineau qui venait chaque matin picorer quelques grains
Pierre.
Comment by 10Douze27 — 17 septembre 2015 @ 9:38