Où peut mener un baiser
Une rencontre. Une soirée à parler devant un repas au restautant. Tout se passe bien. Très bien, même. Puis, avant de se quitter, comme une envie de s’embrasser. Mais là, ça ne se passe plus bien. Elle ne veut pas.
Et pendant les heures qui vont suivre, Émilie va expliquer à Gabriel pourquoi ils ne devraient pas s’embrasser. À cause d’un baiser. D’un baiser qu’une amie a échangé un jour avec un ami. Un baiser qui a tout changé.
Mais Gabriel ne voulait pas un baiser. Mais juste un petit baiser. Innocent. Anodin. Mais « tant qu’un baiser n’est pas donné, on ne peut pas savoir s’il sera petit ou grand » affirme Émilie, bien décidée à raconter l’histoire jusqu’au bout. Ce qu’elle fait. Et nous l’écoutons, comme le fait Gabriel, voulant nous aussi savoir où peut mener un baiser…
Un baiser s’il vous plait du réalisateur Emmanuel Mouret a quelque chose des films de Rohmer. Ça parle. Ça parle beaucoup. Mais en même temps, c’est pudique et sobre. Et il y a même un humour léger et subtil qui se glisse dans tout ça.
Vous aurez compris que le film m’a plu. Beaucoup plu. Parce que, finalement, j’adore qu’on me raconte des histoires.

Merci Lali pour ce petit extrait qui donne envie de voir le film.
Commentaire by Denise — 4 juin 2008 @ 7:24