L’homme noir 2
Mais nous sommes tous mortels, c’est ainsi,
Des feuilles d’érable s’écoule le cuivre…
Que soit perpétuellement béni
Ce qui est venu fleurir et mourir
Sergueï Essénine, L’homme noir
*choix de la lectrice de Fidel Enrich (dont toute trace a disparu)
Ce poème me fait penser, à un roman du terroir » Au bord de la rivière » de Michel David .
Cette saga décrit les moeurs et les traditions rurales de sa Belle Province, le Québec, au dix neuvième siècle.
Dans le tome trois, cette citation extraite de L’érable de Nérée Beauchemin :
L’érable symbolise bien
La surnaturelle endurance
De cette âpre race de France
Qui pousse en plein sol canadien:
Robuste et féconde nourrice
Dont le flanc, tant de fois blessé,
Des rudes coups d’un fier passé
Porte l’illustre cicatrice.
Comment by chantal — 17 avril 2018 @ 5:37