Lettres imaginaires 21
Comme il me tarde de rentrer ma chérie, de te serrer contre moi et d’oublier cette guerre qui n’en finit pas et qui décime cette jeunesse vaillante qui combat. Pour sauver quoi? Qui? La guerre ne sert qu’à la mort. Et moi je veux rester vivant. Pour toi. Pour l’enfant qui est né en mon absence et dont je ne connais ni le prénom ni le visage…
*toile d’Elmira Petrova
