Les vers de Tristan 3
jadis je me trompais de nuit
je ardais des présences
sous la blessure paisible des paupières
comme on garde la lampe
derrière les voiles de la maison
mais la couleur
n’est pas
toute restée sur moi
Tristan Cabral, Le passeur de silence
*choix de la lectrice de Guillaume Voiriot
