Les vers de Louise L. 6
une forêt apparaît, disparaît
quelques pages perdurent
la terre porte ses déesses ignorées
le soir monte lent brasero
je pose ma plume un mot se perd
je respecte les nuits consolatrices
il n’y a pas tant de lieux possibles
où fermer les yeux
Louise Larose, Mortelle et corps perdus
*choix de la lectrice de Bernard Falavantour (dont toute trace a disparu)
