Les vers de la grande dame 4
Les poèmes d’Anne Hébert attendaient la lectrice de François Zdenek Eberl. Ils l’attendaient depuis longtemps, depuis toujours. Depuis ce jour lointain où elle avait entendu quelques vers à la radio. Depuis ce jour où on lui avait parlé d’elle. Depuis longtemps. Tellement longtemps. Si bien qu’il a été difficile à la lectrice d’abandonner le recueil, ne serait-ce que le temps que nous lisions ceci :
Rencontre
L’homme qui marche dans la nuit
Brille à travers ses larmes
Comme un feu sourd dans le brouillard
Halo du prisme autour de ses épaules
L’ombre portée de son cœur à ses pieds.
J’aime vraiment ce poème d’Anne Hébert rempli d’émotion.
Comment by Denise — 13 juillet 2008 @ 5:42