Les vers de Fouad 2
15 mars 83
Il s’assoit au café
Tamise les secondes
Les compte, s’égare
Dans son âge,
Dans les nuages de la mémoire,
Fluviaux,
Les visages passent
Tel le vent dans une locomotive.
Au temps des cafés
Les mains s’encombrent
De peur, de fumée,
Et les visages s’effacent.
Fouad Rifka, La cabane du soufi
*choix de la lectrice de Belinda Del Pesco

C’est magnifique. Merci Lali.
Bisous
Commentaire by Denise — 6 avril 2012 @ 5:01