Les vers de Carole 1
En juillet, cette année-là
Il était trop tôt pour te rejoindre
Sans poème, sans enfant
À la recherche d’un corps
Personne d’autre que toi
Ne se souvient de mon séjour
Mes mains fouillaient le sol
Égrenaient les résidus d’os
Appartenant à d’autres familles
Longtemps, je t’avais réservé l’oubli
Comme une chambre ouverte sur l’Adriatique
Carole David, Terra vecchia
*choix de la lectrice de Peter Leon Casmarmon