Lali

17 avril 2012

Les vers d’Antoine 5

Filed under: À livres ouverts,Couleurs et textures — Lali @ 23:59

Vue des airs, la mer est toujours aussi vaste.
Les cumulus sont des îles en archipel
où l’esprit s’abandonne au sommeil

entre deux turbulences. Nous partons
sans partir parce qu’ailleurs est comme ici

finalement et qu’ici est comme ailleurs.
Nous voyageons sans bouger

autour de la terre puisque tout bouge
et demeure immobile à la fois dans l’espace immuable.

Antoine Boisclair, Le bruissement des possibles

*choix de la lectrice de Willem Haenraets

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