Les poèmes d’Amaru 1
L’amant est venu dans le lit,
La boucle s’est déliée d’elle-même à l’instant;
La robe, retenue par un cordon défait,
N’a plus que recouvert légèrement les reins.
Voilà tout, mon amie, ce que je me rappelle
Du moment où mon corps était uni au sien;
Mais qui il était, qui j’étais,
Ce que fut le plaisir,
Il ne m’en reste pas le moindre souvenir.
Amaru, La Centurie
*choix de la lectrice d’Allen Bookoff