Les contes de Flaubert
À chacun de ses déménagements, au moment de ranger le livre sur les étagères, il se disait qu’il faudrait bien qu’il en termine un jour la lecture. Mais chaque fois, il remettait la chose à plus tard. Et le livre trouvait sa place juste à côté du Bossu de Paul Féval.
Il savait que le jour où il lirait la dernière phrase des Trois contes de Flaubert, qu’il traînait dans la poche de son manteau quand ils se sont connus, c’est qu’il aurait cessé de l’attendre. Ou qu’elle ne l’attendrait plus.
*sur une toile de Lovis Corinth
