Le cœur sauvage 8
La lune balayait la cour
L’orage allait venait mais le ciel restait là
Nous ouvrions nos bras
sans crainte nous avancions
dans ce sens et dans l’autre
sans chercher sans savoir
et dans ce mouvement, des fleurs surgissaient
à la racine de l’eau
nous avancions nos bouches
Marie-Hélène Montpetit, Le cœur sauvage de mon nom
*choix de la lectrice de Duncan Grant