Le 20 mars, ça vous dit quelque chose?
C’est, parait-il, la Journée mondiale de la francophonie. Une journée qui a un site et au cours de laquelle des activités ont lieu. Mais quel intérêt à parler de cette journée, créée en 1970 pour célébrer la langue française, quand le même jour a lieu la Journée mondiale du bonheur?
Et pourtant, il y a 25 ans, la Journée mondiale de la francophonie avait encore un sens. J’avais même été invitée par la directrice de mon école secondaire à discuter de mon amour pour la langue française avec des jeunes de 5e secondaire.
Je me rappelle l’émotion de me retrouver dans ce lieu que j’avais quittée près de douze ans plus tôt pour n’y revenir qu’une ou deux fois, rapidement. Je me souviens de ma visite à la bibliothèque et d’un livre qui n’avait été emprunté que deux fois depuis le printemps 1978. Mon nom figurait encore sur la fiche de bibliothèque.
Je me souviens aussi du bonheur que j’ai eu à retrouver ce lieu. Je ne savais pas encore que j’allais y passer du temps pendant les deux années suivantes à titre d’animatrice du club d’orthographe à la suite de ces rencontres.
Je me rappelle surtout que cette journée était importante à l’époque, que les médias en parlaient et que les écoles s’empressaient de la souligner.
C’était avant que le bonheur prenne toute la place.
Mais comment tout cela est-il arrivé?
cette année c’était plutôt la journée de l’éclipse 🙂
Comment by Adrienne — 21 mars 2015 @ 1:50