L’âge de la parole 10
C’est à la lectrice du peintre québécois Emmanuel Garant que je prêterai le recueil de Roland Giguère, L’âge de la parole. Pour qu’elle s’en imprègne, pour qu’elle le goûte à fond, pour qu’elle l’aime comme j’aime ce livre que je possède depuis près de vingt ans. Peut-être parce qu’elle a choisi un poème qui, chaque fois, me bouleverse.
Je laisse mes rênes à leur destin
je te tiens pour toute lumière
et mes mains te serrent
pour garder l’empreinte de ta présence
je froisse ta chair pour en tirer les éclats
je m’aveugle à ta foudre
je m’abîme en toi

C’est un poème qui touche, que c’est beau !
La toile ne me laisse pas non plus indifférente. Le reflet de la flamme de la bougie sur la lectrice apporte une atmosphère de douceur. Les couleurs sont absolument bien choisies ce qui rend la toile très chaleureuse. J’adore !
Merci Lali pour ce beau partage.
Commentaire by Denise — 11 décembre 2008 @ 5:48
Oui, touchant et magnifique ce poème, Lali !
Ode à l’amour et aux sentiments tendres…. en accord parfait avec cette toile à la lumière feutrée révélant le charme d’une femme habitée par l’amour et la douceur…
» la beauté plait aux yeux, la douceur charme l’âme » Voltaire
Commentaire by chantal — 11 décembre 2008 @ 16:34
J’ai connu un gars qui n’est jamais arrivé à l’âge de la parole. Il était muet.
[ok je sors]
Commentaire by Le Nounourse — 11 décembre 2008 @ 16:50
Muet, qu’importe Le Nounourse… le regard peut suffire…. il révèle tant de choses !
« La vie commence là où commence le regard » Amèlie Nothomb
Commentaire by chantal — 11 décembre 2008 @ 17:12