La totalité du paysage 3
Nous roulons les épaules
pédalons dans les rues, marchons à reculons
dormons sur nos deux oreilles
faisons notre show, nous habillons l’âme
pour que l’on voie ses formes sous le tissu
imagine sa vitalité, car elle est collée
à la vie, s’en nourrit, la parasite
la fait rêver d’éternité, puis un jour comme un autre
elles mourront ensemble.
Martin Thibault, La totalité du paysage
*choix de la lectrice de Blake Harrison
