La supercherie de Flora
La réputation de Flora C. n’était plus à faire. Elle avait le jardin le plus fourni et le plus parfumé de la ville et qui passait devant les grilles en admirant de loin les fleurs de saison qui embaumaient jusqu’au trottoir n’aurait jamais pu imaginer qu’il s’agissait là d’une extraordinaire supercherie. Or, la vieille dame est devenue presbyte au fil des ans et un jour elle a mal lu l’étiquette des atomiseurs qu’elle utilisait, si bien que son lilas artificiel sentait la lavande…
*toile de Francis Luis Mora

Mais où avait-elle déposé ses lunettes?
Commentaire by Denise — 3 avril 2010 @ 14:33
Ah! l’heureux temps où les voyageurs lisaient autre chose que les journaux gratuits vides de tout contenu…
Commentaire by K. — 3 avril 2010 @ 17:04