La phrase était si belle
La phrase était si belle. Le paragraphe tout entier, même. Si bien que la lectrice d’Enrica Marshall aurait voulu la partager avec lui. Tout de suite, pas demain, ni dans une semaine. Là. Immédiatement. Sur le coup. Tandis que l’émotion ferait trembler sa voix. Tandis qu’elle se livrerait un peu en exprimant à quel point ces mots ont fait jaillir en elle un sentiment de plénitude et de clarté.
Mais il n’est pas là et les mots s’inscriront dans sa mémoire. Un temps. Puis, ils s’envoleront.
