Lali

24 décembre 2008

Il est minuit, grand-maman!

Filed under: Signé Armando,Vos traces — Lali @ 18:00

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Il est minuit où elles sont toutes les deux et c’est leur premier Noël en tant que grand-mère, même si leurs cadeaux n’arriveront qu’en février pour l’une et en avril pour l’autre. Puisse ce Noël bien spécial pour Chantal et Agnès être aussi lumineux et tendre que la photo offerte par Armando pour souligner l’espoir à naître.

3 Comments »

  1. Quelle jolie coïncidence, Chantal et Agnès qui vont être grands-mères. Dommage que ce soit pas de vrais jumeaux, même si février et avril me semble un peu trop éloignés (normalement ce sont quelques minutes de différence). Est-ce que la maman rentre à la maison entre les deux accouchements ou si elle va rester à la clinique ?…

    Je suis curieux de le savoir…

    Commentaire by Fêlé du Timbre — 24 décembre 2008 @ 21:45

  2. Je suis très heureuse pour vous deux, Chantal et Agnès.

    Vous verrez, ce sont des moments délicieux et magiques ! Je me réjouis pour vous.

    Bisous

    Commentaire by Denise — 25 décembre 2008 @ 10:51

  3. Un superbe poème sur ce que se dit l’enfant qui « touche enfin terre » !

    L’enfant née depuis peu

    Faisant le geste vif d’écarter les nuages
    Elle touche enfin terre au sortir de ses astres.

    Et les murs voudraient voir de plus près l’enfant nouvelle
    Qu’un peu de jour, adroit dans l’ombre, leur décèle.

    Le bruit de la cité qui cherche son oreille
    Désire y pénétrer comme une obscure abeille,

    Hésite, puis s’éloigne, effrayé par degrés,
    De cette chair encore trop près de son secret

    Et qui s’expose toue avec sa petitesse
    A l’air luisant, aveugle et tremblante de promesses,

    Après le long voyage où les yeux étaient clos
    Dans un pays toujours nocturne, sans échos,

    Et dont le souvenir est dans les mains serrées
    (ne les desserrez pas, laissez-lui sa pensée.)
    *

    Elle pense :
    « Si sévères et si grandes
    Ces personnes qui regardent
    Et leurs figures dressées
    Comme de hautes montagnes.
    Suis-je un lac, une rivière,
    Suis-je un miroir enchanté ?
    Pourquoi me regardent-ils ?
    Je n’ai rien à leur donner.
    Qu’ils s’en aillent, qu’ils s’en aillent
    Au pays de leurs yeux froids,
    Au pays de leurs sourcils
    Qui ne savent rien de moi.
    J’ai encore fort affaire
    Dessous mes closes paupières.
    Il me faut prendre congé
    De couleurs à oublier
    De millions de lumières
    Et de plus d’obscurité
    Qui sont de l’autre côté.
    Il me faut mettre de l’ordre
    Parmi toutes ces étoiles
    Que je vais abandonner.
    Au fond d’un sommeil sans bornes,
    Il me faut me dépêcher. »

    Quand elle ouvre les yeux ils lui donnent un arbre
    Et son sommeil branchu, ils lui donnent le large
    Et son content de ciel,
    Puis elle se rendort pour emporter le tout.[…]

    Jules Supervielle
    « Le forçat innocent » suivi de « Les amis inconnus » Poésie/Gallimard

    Commentaire by Reine — 27 décembre 2008 @ 3:33

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