Gatien Lapointe et son fleuve
Je suis la première enfance du monde
Je crée mot à mot le bonheur de l’homme
Et pas à pas j’efface la souffrance
Je suis une source en marche vers la mer
Et la mer remonte en moi comme un fleuve
Une tige étend son ombre sur ma poitrine
Cinq grands lacs ouvrent leurs doigts en fleurs
Mon pays chante dans toutes les langues
La lectrice d’Élisabeth Vigée Lebrun a tant aimé l’extrait de l’Ode au Saint-Laurent de Gatien Lapointe qu’elle a trouvé dans La poésie québécoise qu’il lui a fallu trouver le poème entier pour s’en imprégner. Quel bonheur : il est ici.
J’aime beaucoup ce visage de femme. Il en émane une belle douceur. Dans le visage, le sourire, mais cette douceur semble encore renforcée par le coussin où elle pose le livre.
j’ai commencé à lire le poème en entier, il est très beau mais un des reproches que je fais à l’ordinateur est qu’il me fatigue les yeux, surtout le soir, quand il n’y a plus que la seule lumière artificielle. J’ai donc abandonné ma lecture quand j’ai vu la longueur de ce poème…Mais j’ai pris les références. Un livre de plus à m’offrir, un jour…La liste s’allonge…
Comment by Petit Poucet rêveur — 9 septembre 2008 @ 14:29
Très poétique Lali ! » E la mer remonte en moi comme un fleuve « … Que c’est beau !
Symbiose avec la nature, son Pays, le Monde… Ah! la muse des poètes…
Comment by chantal — 10 septembre 2008 @ 14:58