Lali

23 janvier 2022

En vos mots 770

Filed under: Couleurs et textures,En vos mots — Lali @ 12:00

Il y a dix ans, j’avais partagé avec vous quelques toiles de l’artiste québécoises Diane Éthier. Or, je viens d’en trouver une qui m’était inconnue. Bonne raison pour que vous la fassiez vivre en vos mots.

Comme le veut l’habitude, aucun commentaire ne sera validé avant dimanche prochain. Vous avez donc plus que le temps de lire les textes déposés sur la scène livresque de dimanche dernier et d’examiner la toile de la semaine sous tous les angles.

Les mots que cettte lectrice est en train de lire lui sont-ils adressés? Est-elle plutôt en train de se relire avant de mettre sa lettre à la poste? À vous de nous livrer ce qui se cache derrière ce tableau. C’est avec plaisir que nous vous lirons dimanche prochain au moment de la validation des commentaires.

D’ici là, bon dimanche et bonne semaine!

2 Comments »

  1. Elle se demandait
    En lisant la lettre
    Qui donc lui écrivait.
    Son voisin, peut-être?

    Elle l’avait connu
    Haut comme trois pommes.
    Il était devenu
    Entre-temps bel homme.

    Lorsqu’elle le croisait,
    Baissant son beau regard,
    Voulait-il donc cacher
    Qu’il piquait un bon fard?

    Pas de signature.
    Tant de timidité.
    Pas de fioritures,
    Un style épuré.

    Seuls les trois chats tout blancs
    En avaient vu l’auteur,
    Se cacher en tremblant,
    Fuyant comme un voleur.

    Commentaire by anémone — 27 janvier 2022 @ 14:56

  2. J’observais depuis un bon moment ce qui me semblait être un étrange dialogue entre Lucie et ses trois chats. Il est vrai qu’étant loin, il me semblait que, par moments, elle leur faisait la lecture et qu’à d’autres, elle semblait les interroger. Les chats avaient l’air de l’écouter, ensorcelés et attentifs, miaulant de façon espacée, comme s’ils souhaitaient être un peu plus qu’un élément de décor d’une pièce de théâtre dont Lucie semblait avoir le rôle principal.

    Il m’a toujours été aisé de croire que les enfants ont une énorme capacité d’invention pour casser la morosité et l’ennui des longues journées solitaires, à un point tel que souvent je me dis qu’on s’enrichirait à les écouter naviguer au gré de leur imagination, vers des mondes que nous avons perdu en grandissant.

    Décidé à satisfaire ma curiosité, je me suis approché et j’ai demandé à Lucie si elle faisait la classe à ses chats. Avec sérieux, elle m’a expliqué qu’elle voulait choisir celui qu’elle allait transformer, par un baiser, en prince, pour l’accompagner au bal.

    Avec amusement et ironie, je lui ai dit que ce n’est pas les chats mais les grenouilles qu’on transforme en prince par la magie d’un baiser.

    Lucie est restée silencieuse, jusqu’à ce qu’elle me demande, avec un air réfléchi et sérieux : Et quand il n’y a pas de grenouilles, on ne peut pas choisir d’autres princes?

    Tu as raison Lucie, dans ce cas-là on peut. Mais uniquement dans ce cas-là, lui ai-je répondu, embarrassé.

    Commentaire by Armando Ribeiro — 29 janvier 2022 @ 2:28

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