Lali

25 mars 2018

En vos mots 572

Filed under: Couleurs et textures,En vos mots — Lali @ 8:00

RAMSEY (Lewis A.)

Quel est donc ce livre qui semble capter l’attention d’Abraham Lincoln et de son fils, peints par Lewis A. Ramsey? C’est ce que je vous propose de nous raconter, en vos mots, comme vous le faites si bien, semaine après semaine.

Aucun commentaire ne sera déposé avant dimanche prochain. Vous avez donc amplement le temps d’écrire quelques lignes, et de lire les textes déposés sur l’illustration de dimanche dernier. Je suis toujours si heureuse de trouver vos mots et vos histoires, de même que les commentaires sur les textes écrits pour En vos mots.

Profitez bien de votre dimanche, et bonne semaine à tous!

2 Comments »

  1. Tous les humains sont égaux,
    Sache-le mon garçon,
    Et il n’est jamais trop tôt
    Pour en savoir la leçon.
    Aucun homme ne peut être brave
    S’il asservit son prochain,
    Pour en faire son esclave,
    Et le traiter pire qu’un chien.
    Je voudrais qu’au fil du temps
    Dans cet esprit tu grandisses,
    Que ce respect-là soit grand
    Dans ton coeur, mon fils.
    Ainsi, noirs, rouges ou blancs
    Seront tes frères pour la vie.
    De ces derniers cependant,
    Il faut que tu te méfies.
    La couleur pâle de leur peau
    Semble parfois un argument
    Pour soumettre leurs égaux
    Et les traiter très rudement.
    Je te fais confiance dès lors,
    Pour glorifier l’égalité,
    Afin qu’un jour un âge d’or
    Puisse enfin nous illuminer.
    Si tu en doutais soudain,
    Consulte donc cet ouvrage.
    Il explique que tout humain
    Se doit d’abolir l’esclavage.
    Qu’il s’agisse de noirs ou d’indiens,
    Tu les aimeras comme des pairs,
    Afin que dès demain matin,
    La paix règne sur terre.

    Commentaire by Anémone — 30 mars 2018 @ 22:01

  2. Dans l’imaginaire de mon enfance
    Les Cowboys tuaient les indiens
    Il n’y avait pas encore de France
    Droit de l’homme et du citoyen

    Les armes étaient juste pour rire
    Les guerres pour passer le temps
    On s’amusait tellement à mourir
    Sans perdre une goutte de sang

    Il y a eu le temps des corsaires
    Des îles aux trésors bien cachés
    Et tant des batailles en mer
    Dans la vieille cour de recré

    Puis un jour on nous apprend
    Que la vraie vie est autre chose
    Et que lorsqu’on sera grand
    On devra choisir une cause

    Être Luther King à Memphis
    Lincoln assassiné par la haine
    Rosa Parks ou Angela Davis
    Puisque seule la mort est certaine

    Les grands jouent à se faire peur
    Et à pleurer seuls la nuit
    Et dans leurs rêves de bonheur
    Ils ne rêvent que d’une autre vie.

    Commentaire by Armando — 31 mars 2018 @ 5:27

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